Le travail de Mathis Collins est peuplé des voix dissonantes de figures comiques et solitaires, alter ego entre l’artiste-éducateur et l’artiste-flic, archétypes nés dans les carnavals, la commedia dell’arte, les bistrots, la nuit d’aujourd’hui.
Mathis Collins taille dans le bois des figures rieuses ou pleureuses, moqueuses et muettes. Il dégrossi d’abord différents plans dans l’épaisseur de planches puis creuse leur surface à coups de gouge si bien que la force, l’angle, l’attaque de chaque coup marque définitivement leurs volumes et textures.